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25 janvier 2010

IL ETAIT UNE FOIS

IL ETAIT UNE FOIS

Tout les contes et légendes commencent par "Il était une fois !" et l'histoire que je vais vous relater aujourd'hui fait partie de mon imagination débordante qui ne demande qu'à s'épancher sur le papier, alors....

Il était une fois, une gentille petite fée qui était tombé amoureuse d'un mortel. Tout le monde le sait, les fées, les elfes et autres personnages magiques vivent dans les forêts. Et plus particulièrement dans la forêt de Brocéliande. Cet endroit particulier est situé dans les terres de Haute Bretagne où l'empreinte de la Fée Morgane compagne de l'enchanteur Merlin y est encore vive. Les fées, les elfes et autres créatures vivent en harmonie complète avec la nature.

Cette petite fée disais-je donc, était partie par un après-midi ensoleillé pour cueillir des fleurs et se prélasser au milieu d'un champ de coquelicots, Elle allait de ça, de là, harmonisant la couleur de ses bouquets avec beaucoup de joie quand un mouvement imperceptible attira son attention.

Discrètement, elle tourna légèrement la tête de côté et aperçue auprès du cours d'eau qui longeait le pré, un homme allongé, endormi.... Son sommeil semblait si paisible qu'elle n'eut de cesse de l'approcher.

C'était un homme de couleur, beau comme une statue, qui paraissait grand et athlétique. Son visage était harmonieux et sous ses paupières fermées ses yeux remuaient de temps en temps prouvant qu'il devait rêver.

La petite fée prit son temps pour scruter le visage de cet homme, admirant des lèvres bien ourlées qui avaient une petite moue d'enfant boudeur, des paumettes hautes, un menton volontaire, mon dieu qu'il était beau ! soupira t-elle....

Il avait un bras levé au dessus de sa tête, qui laissait voir une main avec des doigts longs et fin et elle se dit que cette main là, devait être une main de musicien, un pianiste peut-être !

Toujours occupée à le dévisager, la petite fée ne s'aperçut pas qu'à son tour, l'homme l'observait. Les yeux légèrement entrouverts, juste entre les cils, il la détaillait sans scrupules et était abasourdi de voir auprès de lui un être si irréel mais plein de charme.

Elle avait des traits fin, un regard bleu-vert. La brise faisait onduler ses longs cheveux blond qui lui caressaient doucement le visage qui cachaient par moment une bouche mutine. Quelle beauté la nature avait amené à son côté....

Il ne pouvait se lasser de la regarder et pour continuer de la contempler, feignait toujours de dormir.

Tout à coup à cause d'un mouvement imperceptible, elle comprit qu'elle était observé à son tour et dans un mouvement instinctif de protection, apeurée, la petite fée recula de trois pas. L'homme qui s'était redressé lentement sur un coude pour ne pas l'effrayer, plongea son regard noir dans les yeux bleu-vert et avec une main tendue, l' invita à se rapprocher.

La petite fée eu à nouveau un geste de recul, mais le regard câlin mais impérieux de l'homme l'enjoigna une nouvelle fois de prendre la main qu'il lui offrait. Après une légère hésitation, sa petite main fut dans la main chaude et rassurante de l'homme, leurs doigts s'entrelacèrent mais ni l'un ni l'autre ne pouvait se lâcher et encore moins parler.....

Indéniablement et irrésistiblement attiré l'un vers l'autre, leur corps se rapprochèrent jusqu'à se frôler. Les yeux dans les yeux, corps contre corps, on avait l'impression qu'ils ne faisaient plus qu'un emportés par un tourbillon magique et merveilleux. A cet instant, ils surent qu'ils faisaient parti d'un tout et que leurs destins était liés.

L'amour qui se dégageait de leurs personnes firent se taire le chant des oiseaux, arrêter le bruissement du vent et le temps resta suspendu un instant.

Au cours de cet intervalle, une vie de plus de trois cent ans défilèrent sous leurs yeux et l'un comme l'autre, comprirent au même moment pourquoi ils s'étaient rencontrés. L'amour réciproque si grand et si fort avait déjà fait parti de leur vie. Ils avaient partagés des moments intenses dans l'amour, la complicité  et le cours de leur histoire allait reprendre là où ils l'avaient laissé lorsqu'ils se sont mariés.

Parce que oui, ils avaient été mariés, parce que oui, ils avaient été jeunes, insouciants et s'aimaient passionnément, mais une méchante femme était jalouse de leur bonheur. Cette méchante là ne comprenait pas et ne supportait pas que cette jeune créature si jolie puisse intéresser un homme aussi captivant qui savait être galant, qui parlait comme personne et savait chanter de belles histoires d'amour......

La vie de ces deux jeunes gens avait été auréolée de bonheur, jour après jour, les familles étaient d'accord pour qu'ils se marient et le mariage avait été organisé en grandes pompes, toutes les invitations avaient été envoyées à des kilomètres à la ronde.

Des cavaliers partaient au grand galop porter partout la bonne nouvelle. Les gens d'office arrivaient au château. Dans les cuisines on s'activait pour préparer les mets les plus délicats. Des danseuses orientales , des jongleurs, des acrobates, des troubadours avaient été recrutés pour venir offrir le plus beau spectacle qui puisse exister.

La meilleure couturière du pays préparait en grand secret la robe pour la mariée. Elle avait fait mettre au travail toutes ses petites mains pour confectionner les habits des gentilshommes et de leur dames. Rien n'était trop beau, ni le velours et la soie, les dentelles, les robes se paraient de pierres semi précieuses et les souliers étaient fait dans les cuirs les plus délicats.

Tout se préparait dans la joie et la bonne humeur. Plus le bonheur s'étendait sur le château et ses habitants, plus la méchante femme se renfrognait. Au fur à mesure que la date du mariage avançait plus sa jalousie ne faisait qu'empirer. Jour après jour, elle imaginait des plans inimaginables pour faire séparer les deux jeunes gens.........

Et le jour du mariage était là, toutes les cloches du pays sonnaient à la volée, tous les invités se pressaient sur le parvis de l'église, se mettant au premier rang, serré contre le marié était arrivé le premier accompagné par sa famille afin d'attendre sa future épouse.

Il était magnifique dans son justaucorps bleu nuit agrémenté de hautes bottes de cuir de Cordou, aussi brillantes qu'un miroir. Il portait à son coté droit une épée dans un baudrier dont la poignée était en argent. Sa chemise blanche à large col ouvert laissait entrevoir une musculature puissante. Accrochée autour de son cou, une chaine en or ou pendait l'écusson de sa famille. Cet emblème symbolisait le soleil sur lequel était gravé un aigle royal. A ce moment même, le soleil brillait de mille feux comme si lui aussi se réjouissait de l'évènement.

Puis le silence se fit, car tiré par deux magnifiques chevaux à la robe bai brun, une calèche se présentait sur le devant des marches de l'église. La mariée était d'une beauté éclatante. Sa robe blanche toute en dentelles de Calais lui allait à merveille. Elle était si simple que cela faisait ressortir sa beauté naturelle. Ses cheveux blonds flottaient librement sur ses épaules et quelques marguerites étaient plantées de quelques épingles qui retenaient un très long voile.

Ses yeux étaient lumineux de bonheur et lorsqu'ils croisèrent ceux de son futur époux, leur bonheur était si palpable que le silence se fit encore plus dense dans l'assemblée.

Malheureusement la méchante femme qui elle aussi avait été invité était de plus en plus jalouse et son cœur débordait de haine pour ces deux là. Elle décida de tout faire pour que leur bonheur ne dura pas, elle se demanda comment elle pouvait empêcher l'union des jeunes gens.

Mais pour tout cela, il était trop tard. La cérémonie avait commencé depuis longtemps, mais au moment ou le marié passa l'anneau nuptial à l'annulaire de sa femme, la méchante sorcière se leva au milieu de l'église.

Elle se mit à tourner autour du couple et en lançant une petite fiole qui s'écrasa aux pieds du marié, elle gesticulait et vociférait des mots que personne ne pouvait comprendre et dans sa grande fureur elle hurla:

« Maudit, je vous maudit tous les deux pour l'éternité, jamais vous vous retrouverez, jamais ! »

L'assistance resta muette de stupeur, la fiancée devint livide et tomba à terre évanouie.

Pendant que les hommes de garde essayait d'arrêter la méchante femme qui s'était sauvée, tout le monde se précipita pour assister la jeune mariée, la réanimer, mais rien n'y fit, ni les soins donnés par les meilleurs médecins que l'on avait dépêché aux quatre coins du pays, ni le cardinal qui était venu en grandes pompes avec tout son attirail, ni les prières faites pour elle chaque soir. Malheureusement au bout de quelques semaines, la jeune épousée rendit son âme au créateur.

Le jeune mari fou de douleur jura de retrouver cette méchante femme et de lui faire payer pour le mal qu'elle avait fait. C'était sans compter sur l'ange Gabriel qui dans sa grande bonté le raisonna et lui fit comprendre que la vengeance était un sentiment bas, peu noble et pour atténuer un peu la peine du jeune homme, lui promit qu'à chaque siècle, il retrouverait sa femme.

A chaque siècle ils s'aimeraient encore, toujours de plus en plus fort et cela jusqu'à ce que le sort s'efface lancé par la méchante femme pour qu'ils puissent vivre la vie qu'on leur avait volé par jalousie.

Aussi à chaque siècle, une fée tombe amoureuse d'un mortel. Chaque fois, l'un comme l'autre ont un sentiment de déjà vécu, de déjà vu, à chaque siècle un amour nait entre deux êtres de plus en plus fort, de plus en plus puissant.....

Alors ? Qui a dit qu'une petite fée et un mortel ne serait jamais heureux.....

Qui a dit que l'amour ne pouvait pas exister entre deux personnes différentes......

Je sais que lorsque la magie de l'amour est là, alors tout est possible, l'amour à toujours le dernier mot et quelles que soient nos différences, quand deux êtres se sont aimés, ils continueront encore et toujours à s'aimer à travers l'espace temps !

le 30 septembre 2009

Kaki Sainte Anne

L'imagination est fertile, l'amour en est le moteur !

La morale de cette histoire, c'est que la jalousie est un sentiment bas et mesquin qui peut faire de grands ravages dans la vie des êtres humains, mais lorsque l'amour est là, alors rien n'est impossible.

L'amour à toujours le dernier mot !

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